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Dégustation vins
Partir à la découverte des vins des Côtes de Gascogne, c’est avoir la possibilité de découvrir 6 caractères de vins différents aux attributs bien spécifiques, élaborés avec des cépages identitaires du Sud-Ouest, caractéristiques de ce vignoble : colombard et gros manseng en blanc, tannat en rouge…
Nous vous proposons de partager quelques astuces de dégustation vin autour de cette fiche conseil. Ce qui ne vous empêchera pas, si vous êtes curieux, d’aller au-delà en parcourant différentes rubriques sur notre site.
Retrouvez notamment : les différents cépages, les chiffres clés du vignoble, le terroir privilégié des Côtes de Gascogne, notre histoire…
Une dégustation se structure classiquement autour de 3 étapes principales qui font appel à 3 de nos sens : la vue, l’odorat et le goût.
Le toucher n’est pas sollicité, mais il participe malgré tout à un ressenti. En effet, celui-ci peut être différent en fonction de la température de votre verre lorsque vous le saisirez, par exemple.
Étape 1 : L'œil et la vue
La première étape est donc liée à l’œil et à la vue. Lors d’une dégustation, quel que soit votre niveau (qu’il s’agisse d’une dégustation œnologique, d’une découverte ou juste de la curiosité), il faut savoir prendre son temps.
Ne vous hâtez pas de soulever votre verre, afin de vous permettre de bien appréhender la robe du vin. Appréciez sa couleur, sa limpidité, sa brillance, mais aussi le gras du vin, qui se caractérise par les « larmes » qui se forment sur la paroi de votre verre.
Cette première étape joue un rôle essentiel sur votre appétence et influence fortement vos autres sens. Nous vous conseillons donc de ne pas la précipiter.
Les blancs peuvent avoir des variations de couleurs : d’un jaune printanier, majoritairement pour les vins jeunes. Ils peuvent aussi se nuancer de vert.
Certains vins blancs possèdent aussi une robe dorée, voire plus intense, tirant sur un miel ambré ou un jaune paille.
Pour les rouges, nous pouvons parler d’un rouge violacé, grenat, pourpre, rubis, voire d’un orange tuilé. Certaines robes sont d’une telle profondeur qu’elles semblent presque noires.
Quant aux vins rosés, leur robe peut être claire et lumineuse. Elle peut également tirer vers des couleurs plus vives telles que la fraise, la pivoine, le saumon ou le bois de rose.
Étape 2 : le nez et l'odorat
L’odorat et le nez correspondent à notre deuxième étape, qui appelle également à prendre son temps. Cette analyse olfactive du vin n’est pas un exercice simple, car elle fait appel à votre « base de données », votre mémoire des odeurs. Pour certaines personnes, cet exercice est facile, car il fait partie de leur métier ou de leur quotidien. La grande curiosité de certains leur a en effet permis d’élaborer une bibliothèque d’odeurs riche et variée.
Mais pas de crainte, car comme pour toute dégustation, ce qui est important est de se faire plaisir et de se prêter à l’exercice de manière décomplexée.
Petite astuce, nous vous conseillons de procéder à cette deuxième étape en deux temps :
- Penchez votre verre sans le remuer et portez-le à votre nez. Positionnez celui-ci sur la partie supérieure du verre pour profiter de toute l’ouverture du contenant.
Pour une dégustation uniforme, il est intéressant d’utiliser un verre à vin « inao », standardisé et conçu pour la dégustation des vins rouges, blancs et rosés, pour toutes les régions et terroirs. Celui-ci a l’avantage de posséder un col (le haut du verre) refermé et une courbure permettant d’avoir un mouvement naturel lorsque le vin est servi.
- Notre astuce consiste donc, dans un second temps, à donner un léger mouvement à votre verre pour aérer le vin et partir à la découverte d’autres arômes.
Suite à ces deux étapes, à vous de poser les mots qui vous viennent, permettant de cerner ainsi un ressenti, une odeur.
Dans une dégustation classique, nous parlerons de différentes familles aromatiques du vin ainsi que d’arômes primaires, secondaires et tertiaires.
Les 10 familles aromatiques différentes sont les suivantes : fruité, floral, végétal, minéral, épicé, animal, balsamique, empyreumatique, boisé et chimique.
D’autre part, après identification de la famille des arômes, nous pouvons évaluer le vin selon sa franchise et son intensité aromatique. Ses arômes sont-ils nets ? Sont-ils discrets ou exubérants ?
Pour les plus curieux, nous vous invitons à vous initier à la dégustation de vins avec des professionnels. Notamment lors d’ateliers et de masterclass de dégustation en présence de sommeliers, de dégustateurs, d’œnologues, de vignerons…
Pour conclure, ces deux phases sont communément appelées « le premier nez », qui intervient lorsque le vin vient d’être servi et « le second nez », lorsque le vin est aéré dans le verre et libère ainsi d’autres arômes.
Étape 3 : la bouche et le goût
Les deux précédentes étapes ont eu l’avantage de nous faire saliver, nous avons donc activé nos papilles.
Pour cette dernière étape, si vous voulez vous parfaire dans la dégustation, celle-ci se déroulera en 3 phases :
- L’attaque, qui correspond à la première impression que va vous donner le vin que vous dégustez.
- Le milieu de bouche, lui, se concentre davantage autour d’une notion d’équilibre du vin. Il doit vous permettre de définir les saveurs dominantes.
- Enfin, la finale permet d’apprécier le vin dans sa globalité, en découvrant les arômes qui persistent en bouche. C’est ce qui fait sa longueur.
Là aussi, pour cette étape qu’est l’analyse gustative, votre objectif sera de trouver les mots qui vous parlent et que vous associez à ces saveurs en bouche. Il n’y a pas de mauvaises idées, ce qui compte c’est d’arriver à faire cet exercice et de pouvoir mettre des mots sur des ressentis.
Dernière astuce lors d’une dégustation, que vous l’expérimentiez seul, avec vos proches, ou bien dans un cadre plus professionnel : notez vos ressentis, toutes les idées et sensations que vous avez retenues pour chaque vin. De plus, n’oubliez pas d’y associer l’origine, le millésime et le nom du domaine, de la cave et du vigneron.
Après cette introduction à la dégustation, nous vous proposons de partir à la découverte des vins des Côtes de Gascogne en vous détaillant une dégustation comme si vous aviez l’occasion de la réaliser, avec la présentation des 3 fameuses étapes et en vous proposant aussi des accords mets et vins.
Les vins blancs secs signature des Côtes de Gascogne
Les vins blancs des Côtes de Gascogne sont plaisants et faciles à boire, alliant fraîcheur et fruité.
Parmi eux, on retrouve 2 types de vins blancs secs :
- Les blancs secs de convivialité – frais et fruités, avec une base de colombard.
- Les vins blancs secs de gastronomie – amples et fins, avec une base de gros manseng.
La vue/L’œil – Nos vins blancs secs de convivialité et de gastronomie ont une robe limpide, jaune pâle aux reflets verts.
L’odorat/Le nez – On retient une odeur faite de senteurs enveloppantes, évoquant les agrumes (pamplemousse, citron) et les fruits exotiques (ananas, litchi). Des touches de fruits à chair blanche (poire, pêche) peuvent s’entremêler.
Le goût/La bouche – Nos vins blancs secs offrent un palais où matière et vivacité se conjuguent parfaitement au profit d’un goût stimulant et tonique.
Ce sont des vins de tous les instants, pour des repas simples ou des moments conviviaux.
Les produits de la mer, tels que la daurade, permettent un accord gourmand grâce au caractère iodé et au grain minéral de nos vins blancs secs fruités et vifs. Ceux-ci vont apporter de la longueur en bouche et créer une incroyable harmonie.
Les viandes légères, comme le poulet ou le canard, se marieront idéalement avec nos vins blancs plus structurés, pour éveiller vos sens.
Pour une dégustation parfaite, servez ces vins entre 6 °C et 8 °C, dans les deux ans suivant la récolte, pour profiter de la fraîcheur des arômes.
Les blancs moelleux et doux
Les vins moelleux et doux, tendres et gourmands, sont élaborés avec des manseng, cépages eux aussi originaires de la région Sud-Ouest. Parfait équilibre entre acidité et sucrosité.
La vue/L’œil – Les blancs moelleux et doux des Côtes de Gascogne sont caractérisés par une robe jaune à dorée.
L’odorat/Le nez – Les notes d’agrumes et de fruits exotiques prenantes sont alliées à un nuage de douceur retranscrit par des notes de fruits confits, de miel et de fruits secs.
Le goût/La bouche – Une bouche suave et ample marquée par un équilibre entre tension et sucrosité, ainsi qu’une texture glissante. Pour les vins blancs doux, on retrouve une bouche légèrement plus onctueuse
Nos blancs moelleux et doux sont des alliés de la gourmandise grâce à leur charme et à la fraîcheur de leurs arômes.
Quant au vin blanc moelleux, une salade de fruits frais saura mettre en avant toutes ses saveurs.
La rondeur et la générosité de nos vins blancs doux s’allient à la perfection à des ingrédients expressifs, tels que des tartines au roquefort et figues.
Comme pour les vins blancs secs, il est conseillé de déguster nos moelleux et doux entre 6 °C et 8 °C, de préférence dans les trois à quatre ans suivant la récolte.
Les rosés
Les rosés des Côtes de Gascogne reflètent la générosité des cépages gascons, ils sont toniques et charmeurs.
La vue/L’œil – Nos rosés ont une belle robe rose aux reflets pourpres ou violacés.
L’odorat/Le nez – L’aspect olfactif de ces vins est marqué par des arômes intenses de fruits rouges, qui s’ouvrent ensuite sur des senteurs florales.
Le goût/La bouche – Une bouche ample et franche, à la fois savoureuse et tendue.
Il y a des accords mets et vins qui apparaissent comme une évidence, et nos rosés se marient parfaitement avec la finesse de la truite des Pyrénées relevée de sa marinade.
Ces vins se dégustent entre 6 °C et 8 °C dans l’année qui suit la récolte.
Les rouges
Parmi les rouges des Côtes de Gascogne, deux propositions s’offrent à vous :
- les vins rouges légers et souples
- les rouges souples et intenses
La vue/L’œil – Les rouges des Côtes de Gascogne possèdent une robe plus ou moins foncée tirant sur le pourpre et jouant sur des reflets rubis-grenat.
L’odorat/Le nez – On retrouve notamment des bouquets de fruits rouges, nuancés d’épices douces telles que la cannelle, et parfois quelques notes fumées. Un nez qui respire la gaieté.
Le goût/La bouche – L’aspect gustatif est gouleyant et fruité à cœur. Une bouche à l’assise fraîche, enrobée de tanins aériens.
Les rouges des Côtes de Gascogne ont un caractère croquant qui les destinent à toute pause plaisir au quotidien.
Autour de l’un des emblèmes de la gastronomie du Sud-Ouest, en version revisitée : le burger au canard confit. Un mélange étonnant et qui dépasse les frontières gasconnes, tout en gardant son caractère.
Ou dans des versions plus élaborées avec un effiloché de cuisse de canard au foie gras.
Pour les vins « sur le fruit », nous vous conseillons une dégustation entre 14 °C et 16 °C, dans les deux ans suivant la récolte, afin de profiter pleinement de leur côté fruité.
Pour les vins plus élaborés, il est préférable de les déguster autour de 16 °C. Les connaisseurs sauront les apprécier au moins deux années après celle de leur millésime.
Découvrez sur notre site plus d’informations concernant nos vins grâce à des fiches adaptées aux curieux ou aux experts.
Vous souhaitez poursuivre cette initiation ? Découvrez les articles sur les vins des Côtes de Gascogne écrits par les journalistes “Les 5 du vin“.